Textes proposés par Julien

Oui, nous sommes plus d’un pourcent
De la population mondiale
À disjoncter aussi souvent
Que les maniaqu’ s chang’ nt de futals.
Quand nous somm’ s bourré au lithium
Au risperdal et au traxen,
Nous valons bien moins que des hommes ;
On nous appel les Schizophrène.

Ce n’est pas Patrick Sébastien
Ou ce crétin de Georges Loubsky
Avec son vieux livre chrétien
Qui souffre de cett’ maladie.
Gainsbourg, Gainsbar, Renaud, Renard,
Ce n’est que d’ la supercherie,
Ils ne sav’ nt pas tout ces connard
Ce qu’est la vraie Schizophrénie.

(refrain)

Une vraie brisure de l’âme,
C’est bien plus qu’un dédoublement.
Et moi, je crach’ sur les infâmes
Qui en font des clichés bandant.

On ne sait plus où l’on se trouve.
Enfermé dans un hôpital,
On n’ sait mêm’ pas ce que l’on couve,
Et quand on l’ sait, ça fait très mal.
Le monde actuel nous détruit,
Nous assassine et nous suicide
Parce que nous somm’ s trop incompris ;
L’absence d’esprit, ça crée un vide.

Avant, ils brûlaient notre sang
Qui est plus pur qu’ celui d’ l’agneau,
Ils nous cach’ nt de honte à présent
Pour n’ pas expliquer aux Idiots
Que ça n’ peut pas leur tomber d’ ssus
Que ça n’arriv’ qu’aux grands cerveaux
Que c’est un fardeau descendu
De nos parents dans le caveau.

(refrain)

Une vraie brisure de l’âme,
C’est bien plus qu’un dédoublement.
Et moi, je crach’ sur les infâmes
Qui nous trait’ nt péjorativ’ ment.

Puis dans les films sensationnels
Et pour fair’ monter l’audimat,
Ils nous prenn’ nt pour des criminelles
Des tueurs et des psychopathes.
Ils dis’ nt aux gosses : « C’est des malades ! »,
‘ Les fout’ nt au lit sans expliquer,
Et ils n’auront que des brimades
À dire à la cours de récré.

À tous ceux qui m’auront compris,
J’aimerais dire en vérité
Que cette crass’ n’est pas fini
Et qu’ell’ ne fait que commencer,
Car nous serons de plus en plus
À marcher vers des jours moins clairs ;
Oui, je maudis, je cri, j’accuse,
Ce monde de média pervers.

Une vraie brisure de l’âme,
C’est bien plus qu’un dédoublement.
Inconnue, et c’est bien le drame,
Cette maladie qui me touch’ tant.

voilà j'ai trouvé comment devenir maitre Jedi

le texte juste avant s'appel "schizophrénie"

c une de mes nombreuses productions, que je vous ferai découvrir petit à petit, puisque cette espace et reservé à la création!

apart ça bravo sois-zen, la prose c pas facile...

biz à tous

J

:-)

Comme tu proposes plusieurs textes et que tu comptes en ajouter encore après, tu as droit à un sujet rien que pour toi.

G.M. (Gentil Modérateur)

Merci Gentil Modérateur, le chemin vers la force sera plus simple à présent! (et lisible de tous)

:-)

J

L’inconnu

Toujours blanc, noir et bleu ;
Jamais de chair et d’os.
Toujours chaud et fiévreux ;
Jamais, ne fait la noce.

Il travaille et travaille
Pour ne pas s’arrêter,
Et nous prend la marmaille
Pour dans l’ trou la jeter.

Le louché sur son cou
Doucement vient planter
Tous ses sinistres choux.

-Oui, ça doit m’envoler
Avec du plomb dans l’aile
Et sa mort maternelle.

Voici un texte qui m'a fait devenir Jeune Padawan sur ce forum (je n'espérait que ça!)

nn, sans blague...

Et Bien, enfait c'est assez hermétique (même très) et c'est le deuxième versant de ma plume, c'est à dire que je possède deux façon très distincte d'écrire comme vous aurez pu le constater.

sinon je n' vais pas encore vous l'expliquer, allez-y, discutez le, je répondrai à vos question!

:-)

J

c est qui Georges Loubsky?

Pour ta culture personelle mon jeune novice, Georges Loubsky est le pseudonyme qu'a utilisé Patrick Sébastien pour sortir son Bouquin "La cellule de Zarkane" par peur d'être mal accueillit par la critique s'il avait utiliser son nom du show biz. Pour faire passer le subterfuge à son comble, il a complètement changé d'identité et s'est glissé dans la peau de ce personages chauve et parlant com Georges Brassens. Patrick Sébastien dans le documentaire qu'il a réalisé sur ce changement d'identité, avoue avoir perdu le nord et souffert de schizophrènie.

Personellement, je crois que ce n'était pas un coup d'essaie dans l'interprétation d'un personnage, car dans le temps Sébastien avait endosé des rôles de personnages célèbres (hélas, je ne me souviens plus du nom de l'émision. Gentil Modérateur, je fais appel à votre grande culture télévisuelle!) com un acteur digne de ce nom! Or si un acteur est schizophrène, il perd toute capacité de concentration et d'attention dans son travail... Donc, et c'est la ma conclusion: je détracte cette banalisation de la schizophrènie de la part de Patrick Sébastien, et je le fais bien savoir dans ma chanson!

Chers Amis théatreux bonne nuit!

Julien

:-)

oui je me souviens maintenant !!J ai vu l emission ONPC ou il etait l invité !Il avait completement fait croire qu il etait ce personnage aux autres invités et personne ne se douté qui il etait vraiment, jusqu'a la fin de l emission ou il a fait tomber son masque!meme moi j etait sur le cul car j'y croyais a 100%!!!

Merci Rachid System pour ton intervention dans la compréhension de mes textes!

En voici un autre, j'espère qu'ils vont plaira, chers visiteurs et membre de ce Forum.

Roméo et Juliette

Quel calm’ dans cette ville.
Le soir, dans les ruelles,
À la lumièr’ fragile
D’un rougeoyant soleil,
Les amoureux transis
Vont bientôt se quitter,
Rejoindre leur logis
Pour encor mieux rêver
À celui qui tantôt
Lui contait tant fleurette ;
Il s’appel Roméo,
Et elle, Juliette.

Savent-ils qu’un beau jour
Leur amour prendra fin
À cause de ces vautours,
Ces maudits véronniens,
Qui n’ont que la fierté
Com unique joyaux ?
Bien triste vérité
Pour ces deux tourtereaux.
Ce n’est pas un cadeau
Cett’ mythique scénette ;
Il s’appel Roméo,
Et elle, Juliette.

La famille, je vous dis,
N’est pas un’ sinécure,
Surtout quand on ne vie
Qu’avec un seul cœur pur
Qu’il faut un jour crever
Pour effacer la haine
Et aussi pour changer
La face d’un dilemme
Qui pose encor des maux
Partout sur la planète ;
Il s’appel Roméo,
Et elle, Juliette.

Quand vous serez là haut,
Il n’y aura plus d’idiot…
Vive vos Amourettes !
Il s’app’ lait Roméo,
Et elle, Juliette.

Voilà, c'est fini! bonne lecture...

Julien

:-)

L’ours polaire

Oui, tu vas te noyer,
Le petit ours polaire.
Il ne gèle pas assez,
Tu dériv’s dans la mer.
Sais tu seul’ ment pourquoi
Tu vas mourir bientôt ?
Les pingouins sont là bas,
Et eux, ils nagent dans l’eau,
Mais n’auront plus d’ poissons
Parc’ qu’on a fait les cons.

On ne te sauv’ ra pas,
Toi, l’ gentil ours polaire.
L’homme est dans l’embarras
Et c’est lui que Dieu l’ père
Créa juste après toi.
Il est trop occupé
Pour pouvoir te sauvé
Mais on te filmera
Pour dir’ qu’ la banquis’ fond
Parce qu’on a fait les cons.

Tu verras que du ciel
La conn’ rie éternelle
Ne chang’ ra pas d’ si tôt
Et que dans mon bistrot,
Sur la vieille télé
Les cons ont rigolé
De te voir patauger,
Mais moi, tu sais, j’ pleurais
En croquant un glaçon
Parc’ qu’on a fait les cons.

Maint’ nant tu touch’s le fond
Et personn’ ne dit rien.
On pense trop à ses biens
Et pas à des oursons,
Parc’ qu’on est tous des cons.

=D

Cool, j'aime beaucoup ce genre de choses !
Ca touche au plus profond, et je pense qu'il y en a beaucoup qui devraient lire des trucs du genre...

Bravo !

Trahison
(Inspiré de la pièce de Pinter)


Nous sommes les amants tragiques
D’un spectacle de trahison,
Notre amour est d’un dramatique ;
C’est une drôle relation…

Dans un studio de Wessex Groove,
Je trompe mon meilleur ami
Avec sa femme et j’ai l’étoffe
D’un héro de la tragédie.

Sous peu mon amante a acquis,
Et pour combler à mon malheur,
Une putain de galerie.
Oui, de la perdre j’en ai peur…

Quand je vais aux Etats-Unis
Pour des affaires de travail,
Je n’espèr’ pas qu’elle m’oublie
Mais je m’attends aux représailles.

Oui, j’ai pêché, et je le sais
Que cette histoir’ de désespoir
Va mal finir. En vérité,
Vivre avec elle est illusoire…

Dans ma poche je prends mes clés
Et j’ai la main qui tremble un peu.
Ell’ n’est pas encor arrivée,
Alors je contemple les lieux.

C’est une belle garçonnière
Dans laquelle on ne vient jamais,
Pourtant de l’avoir on est fière.
C’est un endroit qu’on a crée.

Dans le couloir, j’entends qu’ell’ vient,
D’un bon pas et bien décidée
À mettre les choses au point :
On n’ s’est plus vu depuis l’été.


Oui, j’ai pêché, et je le sais
Que cette histoir’ de désespoir
Va mal finir. En vérité,
Vivre avec elle est illusoire…

Brisure

Notre amour est brisé,
Perdu à tout jamais
Pour des futilités
Qui nous ont écartés
Sur les voies de la vie.
Longtemps, on s’est suivi
Sur les mauvais chemins
En se tenant la main,
Mais il faut en finir,
Car si l’on continue
Ça sera encor pire ;
Nous seront détenus
Dans un’ misèr’ s sans fin
Fait de cris, de chagrins
Et d’hospitalisation
Qui brise notre union
Notre honneur et nos joies.
Je ne t’oublierai pas
Car nous fûmes amants
Mais la drogue et le temps
Jouent un peu contre nous.
Le monde est un peu flou
Et nous à entrainer
Vers un’ fin déjantées.
Je t’aime mon amour,
Je t’aimais com un sourd
Aimait le bruit du vent,
Mais maint’ nant, il est temps
De se dire au revoir
Et j’en perds tout espoir…

Ah ! j'aime bien aussi tes textes !

Félicitation

La Rupture

Je suis surpris dans ce café
Car tu m’annonc’ s qu’ell’ t’a plaqué.
Je suis bien plus qu’estomaqué…
J’ pensais qu’ vous deux ça durerait.
Quand j’ai vu naitre votre couple
J’n’ aurais pas cru que ça cass’ rait,
Que votre amour était si souple
Que pour toujours, il vous port’ rait.
Com quoi, on peut tous se planter,
Et votre histoire est terminée.

Putain ! Mon gars ! Ressaisit-toi !
Tu n’vas pas te bourrer la gueule !
C’ n’est pas avec tout c’ que tu bois
Qui va t’aider à être seul !
Tu sais des Nanas, y en a plein ;
Mêm’ si tu te croyais caser,
Ell’ t’a quitté, c’ n’est pas la fin !
Allez arrête de te saouler…
Ta vie ne fait que commencer,
Et votre histoire est terminée.

Vous exposiez trop votre feu
Et moi je tenais la chandelle…
Ell’ t’a jeté et t’as un nœud
Dans l’estomac et tu chancelles.
Je te comprends, j’ai vécu ça
Et com je sais que t’es jaloux
S’il te plait, mon vieux, ne crie pas
Si ell’ se trouve un autre fou.
Un’ de perdue, dix de r’ trouvés,
Et votre histoire est terminée.

La mienn’ ne fait que débuter,
Seul’ ment bien sur, si tu m’permets
À mon tour de l’aimer aussi.
Y a des salauds dans tes amis,
Car votre histoire est terminée…

Au risque de me répéter, tes textes sont criants d'émotions. Poète jusqu'au dents, ça tu l'as dit ! =D

Le dernier m'a beaucoup plu, surtout la fin... Un tel revirement de situation ne peut que plaire. Encore bravo, et surtout ne t'arrête pas (Est-ce utile de le dire ? ^^ ) !

Même avis que Fangh, j'adore ton dernier texte et il y a une bonne chute ^^. Continue comme ça !

je vous remercies pour vos compliments! ça me fait plaisir d'être lu!

j'en met un autre de suite avec une chute, qui vous choquera p-e (quoi qu'à notre époque c'est normal)

C’est normal

Ils sont là, tout les deux,
Embrassés, enlacés,
Ils sont si amoureux,
Dans le vent si glacé.
Je les vois de très loin,
Dans la foul’ des gens bien,
Qui, choqués, les regardent.
De caresses, ils se fardent.
Pour eux, tout est normal.
Non, ils ne font pas d’ mal.

Ils se disent des « Je t’aime »,
Ils oublient leurs problèmes.
Cette nuit, ils dormiront,
Dans leurs bras, tout en rond.
Viv’ ment, ils s’étreindront
Sans rancœur, ni affront.
Ils se font insulter
Par des vieux enfoirés.
Pour eux, c’est bien normal.
Non, ils ne font pas d’ mal.

Depuis la nuit des temps,
On a eu des enfants,
Mais, eux, n’en n’auront pas,
Mais ça n’empêch’ ra pas
Leur amour de survivre,
De leurs corps ils sont ivres,
Et ça ne chang’ ra rien
Pour eux, qui sont si bien.
Mais oui, c’est bien normal.
Non, ils ne font pas d’ mal.

Brave gens, écoutez-moi,
Ils sont gays, ça se voit.
Il n’y a pas de moral,
La nature est bancale.
Non, ils ne font pas d’ mal

Avant ton nouveau départ


Va-t-en donc dans la nuit,
Laisses moi esseulé.
Je resterai ici,
Sans gémir, sans pleurer.

Le parvis de l’église
Parait si désertique
Com mon cœur dans la bise,
Sans toi, bien pathétique.

Toi, tu t’en va dormir,
Moi, je m’en vais rêver…
Tu iras t’assoupir,
Et j’irai me ronger.

Mon amour tiendra-t-il
Dans la grande froideur ?
Mon âme est si fragile,
Ta perte me fait peur.

Je voudrai te tenir
Pour affronter le noir
De ma vie qui soupir
À encor te revoir.

Je voudrais que tu sois
La moitié de mes jours,
J’irai chercher la joie
Mêm’ si elle est au four.

Tu pars vers d’autre bras,
Je ne sais s’ils sont sûrs,
Mais j’ai confiance en toi
Même si c’est bien dur.

Surtout n’écoute pas
Les voies de la raison,
Fais ce que tu voudras,
Mêm’ si ça semble con.

Ta vertu est si grande
Et tu ne le sais pas,
Au-delà des légendes ;
On ne te le dit pas.

Tu es plus qu’un diamant,
Car tu es une femme.
Je le sais en t’aimant.
Voudrais-tu de ma flamme ?