Ecrits de Koyuki

Voici une courte nouvelle que j'ai écrite un soir où une idée d'histoire m'était passée par la tête.

Par contre, désolé, j'ai mis un pe utrop de références cinématographiques

Je posterai peut-être d'autres nouvelles lorsque j'aurai le temps
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Florent Gos


Il arrive qu’une personne puisse se détester tellement, que son propre reflet prenne sa vengeance.
C’est ce qui va se passer pour Florent Beloeil. Se regarder dans le miroir avec un air de dégoût était partie intégrante de son quotidien. Il sa haïssait, pour lui, il était aussi moche que Tiny Firefly dans La Maison Des 1000 Morts. Il considérait son corps et son visage comme un monstre, et ce depuis son plus jeune âge.
Et c’est pour cette raison qu’un psychiatre suit le cas de Florent. Il est atteint d’un profond complexe de soi-même. Il vient même à traiter son reflet dans la glace chaque fois qu’il entrait dans la salle de bain. Début de schizophrénie. Ne voulant pas être le monstre, rejetant cette partie, son esprit le considéra comme une personnalité à part.
Florent avait 15 ans et il allait voir que ce que dit le psychiatre à propos de sa schizophrénie n’était que du charabiat. Le Monstre existait et Flo allait en faire les frais. Et le comble, c’était que ce démon, c’était lui qui l’avait conçu. Et toute cette haine et cette souffrance envers ce reflet allaient enfin se matérialiser et pouvoir accomplir sa vengeance.
Oui, il était bien question de vengeance. Florent va enfin pouvoir ressentir ce que son alter ego avait enduré pendant une dizaine d’année à se faire traiter de tous les noms par son propre propriétaire. Et la vengeance est un plat qui se mange froid.

Le cauchemar de Florent commença un vendredi soir d’octobre alors qu’il mettait sa lotion « anti-boutons » quotidienne.
Son monstre lui adressa la parole pour la première fois.
- Oooooh ! Il met sa crème anti-pustules ! Tu sais bien que tu es moche ! et un moche reste un moche, voyons ! C’est même toi qui me la dit ! Tu t’en souviens au moins, espèce d’enfoiré ?!
Il parlait d’une façon assez narquoise, un peu comme le joker dans Batman. Il le cherchais mais Florent était bouche bée devant cette image diabolique.
- Mais… ?! Tu n’existes pas !
Florent n’en croyait pas ses oreilles. Son reflet lui parlait. Il manquait plus que ça ! Il se dégoûta encore plus de lui-même. En plus d’être laid, il était bien parti pour aller dans un asile chez les hurluberlus.
- Tais-toi ! Tu es moi alors la ferme ! Tu ne peux pas être mon reflet ! Tu n’es qu’un laideron !
- Ooooh ! Serait-ce des larmes que je vois ? C’est qu’il est sensible ce petit « briochon ».
- La ferme, j’ai dit !
- Tu n’as que ce mot en bouche ma parole, p’tit con ! En plus d’être sensible, il est susceptible ! Franchement tu m’épates, je ne t’aurais jamais cru avoir des sentiments aussi… humains. Je te considérais plutôt comme un monstre.
- Le monstre, c’est toi !
- Ah bon ?! On ne juge pas que par les apparence, mon bonhomme. Tes parents te l’ont bien appris j’espère. Qui es-tu pour traiter ton propre reflet ainsi ? Un monstre ?!
- Ta gueule, tu n’as pas à me parler comme ça ! Tu n’es que dans ma tête !
Le jeune Florent était au bout du rouleau, désespéré. Son visage était livide et inondé de larmes comme s’il avait plu averse dans la pièce. Cette chose l’avait tellement fatigué que Flo avait le visage émacié et avait l’impression d’avoir passé trois nuits blanches d’affiler.
Il se remit à sangloter de plus belle tandis que son reflet se remit à rire et à lui faire diverses grimaces. Le visage de cette créature du mal avait le même air que Jack Nicholson dans Shining de Stanley Kubrick. Il menait le jeu.

Après ce petit « entretien », Florent s’était vite dirigé dans son lit et aller se réfugier dans les bras réconfortants de Morphée. Il avait peur, très peur. Il ne savait plus distinguer le réel de son imaginaire. Il était confronté à sa plus grande peur, la peur de soi. Et il ne pouvait compter sur l’aide de personne sans se faire passer pour fou à lier.
Il était pris au piège, perdu comme un rat de laboratoire dans un labyrinthe. Et son monstre était le scientifique, l’observateur de l’expérience. Il se sentait désarmé, désarçonné. Décidément la vie ne lui a pas offert de cadeaux…
Dans son sommeil, Florent pria secrètement à Dieu,-un Dieu dont il espérait de tout cœur l’existence car lui seul pouvait l’aider-, de lui débarrasser de ce cauchemar…

Il se réveilla en pleine nuit et une pensée lui traversa l’esprit ; il devait prendre son courage à deux mains et affronter sa peur, face à face.
Il sortit de sa chambre et descendit en bas pour se rendre dans la salle de bain.
En entrant, il le voyait déjà en train de ricaner.
- Ah ! Tu as décidé de revenir. Je ne savais pas que t’avais autant de couilles.
Florent abattit son poing dans le miroir, sans succès.
- T’es même pas fichu d’éclater un miroir. J’ai vraiment honte de te ressembler, tu sais. A ta place, j’éviterais d’utiliser la force. En plus de te faire mal à ta petite main, tu auras sept ans de malheurs ! Et crois-moi, ce ne sont pas de simples superstitions ! De toute façon tu ne peux rien faire contre moi ! Contrairement à toi, je ne suis pas matériel, tu ne peux me faire de mal !
- Pourquoi ?! Pourquoi t’acharnes-tu sur moi ?
Florent commençait à reprendre son sang froid.
- Pourquoi ?! Mais c’est une évidence, mon petit ! Durant toutes ces années, tu m’as haïs. J’ai récolté toute ta haine, moi, ton visage, ton âme, ton reflet ! Tout ce que tu récoltes aujourd’hui, c’est ce que tu as semé ! Et crois-moi, tu vas le payer !
Florent était complètement déconcerté, il regardait ses pieds comme un enfant qui se serait fait gronder pour quelque bêtise. Il ne savait que faire.
- Regarde moi dans les yeux, imbécile !
Il leva sa tête et soudain, ses yeux se figèrent dans ceux de son reflet… et il s’évanouit pendant quelques secondes.
Le temps d’…

…inverser les rôles. Lorsqu’il reprit conscience, il avança ses mains et il toucha une paroi semblable à du verre et il voyait son reflet, qui ne l’était plus vraiment, dans la salle de bain. Florent se rendit compte qu’il était coincé dans le miroir.
-Maintenant, je vais mettre fin à toute ta souffrance, à toute MA souffrance et, enfin, à toute ma haine.
Il versa de l’eau dans le lavabo, y trempa sa main…
… puis toucha de celle-ci la prise de courant qui servait à faire fonctionner le sèche-cheveux dans des temps normaux. Mais cette nui, la prise avait une tout autre fonction.


(Au même moment, la radio qui passait dans le bus dans lequel travaillait son père cette nuit, diffusa la chanson Electric Funeral de Black Sabbath)


(Je me permet de mettre une chanson en prime )

Cool, j'aime bien ce genre d'histoires, c'est original et le vocabulaire est encore varié.

Continue d'écrire, ça donne bien, et t'en fais pas pour les références cinématographiques...

Merci

C'est parce qu'on m'a déjà reproché d'avoir mis "trop" de références pour cette petite nouvelle Sinon merci de l'avoir lue, ça fait chaud au coeur

Comme nous sommes tous acros de littérature et de poèsie, nous pourions nous réunir autour d'un coca dans un café sympa (je pense le flore) pendant la période des vacances? ça serait chouette.... qu'en pensez vous koyuki et fang?

Ah moi ça ne me dérange pas du tout ! Pendant les vacances je suis libre la plupart du temps donc...ça pourrait aller. Maintenant reste à attendre l'avis de Fangh.

Naturellement, moi aussi ça me botte ! Bonne occasion de réunir des passionnés.

Je pense aussi être libre la plupart du temps... Mais il vaut mieux tout de même prévenir à l'avance. :p

Par contre, où c'est, le Flore ? Je m'y connais pas trop en cafés. xD

C'est près de l'église de la Grand'Place, t'as le marché de Noël qui continue après l'église et si tu vas plus loin, il y a un endroit en pente. Bah en fait c'est le Passage de la Poste, près de la Poste.

et si on se disait vendredi 26 au flore à 20h, ça va pour vous deux?

J com jeune padawan aguéri!

:-)

Personnellement, ça me va ! Mais je dois prévoir une heure de retour (j'habite assez loin de Mouscron)... Auriez-vous une idée ?

A part ça, c'est possible !

disons 23h ? qu'en pensez vous?

Moi ça devrait aller même si pour moi ça aurait été mieux l'après-midi, sinon ça devrait aller. Je dosi encore demander l'avis de mes parents mais ça devrait aller

bin si vous voulez l'aprés midi c pareil! je suis quand même libre toute la journée...

Ok l'après-midi m'arrangerait mieux. (c'est surtout pour le déplacement vu que j'habite en France)

Vous aller râler moi ce serait plutôt le soir... J'habite en France aussi xD

Peut-être que prévoir un autre jour nous arrangerait mieux ? A partir de la semaine prochaine je suis de retour en Belgique, donc là tout ou presque me conviendrait.

dsl mais il faudrait reportez notre réunieon de grand talent une autre fois! je suis en blocus et j'ai ducboulot jusqu'au dessus de ma tête, si je fais trop de sortie ça n'ira pas!
d'abord les chemin de la réussite puis la poésie!

encor dsl

J com jeune padawan en blocus

Aucun problème ! Ca m'arrange aussi, je ne vais pas me plaindre. Ce n'est que partie remise

Pas grave ! je comprend, ma cousine aussi est en blocus et je me doute qu'il y ait beaucoup de pain sur la planche ^^

Bon voici mon tout premier poème que j'ai écrit hier matin...


Dans l'ère du temps

Je reposais là
Un joint à la main
Dans l'attente du petit matin
avec cet air las

La vie est bien difficile, ma chérie
Je vis dans cette illusion
de te rejoindre dans ton lit

au petit matin

Je guette l'horizon
Je scrute cette étendue bleue
polluée par quelque poison
en me regardant dans tes yeux

Tu étais là
dans ta robe étoilée
sertie d'éclats
assise à mes pieds

J'étais là
à t'écouter parler
illuminé par ton aura
à profiter de ce moment passé

Aujourd'hui, je suis trop vieux
Mon coeur est dans le vague
d'un océan désolé
sous une nuit étoilée
en continuant à fumer mon joint
en attendant le moment opportun...

Pas mal mon grand, quel lyrisme!! (est-ce que le joint était indispensable?)

J com Jeune padawan ébloui

Ah oui, très bien, excellent, même ! Pour un premier poème, la barre st déjà bien haut placée !

Merci beaucoup

Sinon pour Julien, c'est vrai que le joint n'est pas indispensable mais il fait partie quand même du décor.

Allez ! Un autre poème pour la route

L'Espoir d'une vie

La vie est une longue épopée
Dont on ne peut estimer la durée
Mais il y a bien quelque chose que je sais, bébé
La vie est courte

Une longue route

Toute cabossée,
toute déchirée

Tel est la vie :
Une récré
Où la sonnerie finit par retentir
Tel le glas annonçant la fin de la destinée

Une route toute tracée
Semée de cailloux
Et imbibée d’essence,
Prête à s’enflammer
Afin de finir cette Odyssée
Dans l’obscurité

Sur cette route
On ne se soucie pas de la vitesse
On rentre dans cet état d’ivresse
On vit les aventures comme un festin
Comme tout bon libertin

On retourne à l’adolescence
Et on croque la vie à pleine dent
Tout en se moquant des méfaits du temps

Exister sur cette Terre
Se baigner dans cette mer
Errer dans ce désert
Profiter de cette nature
Et briser le mur.

Mon histoire mérite d’être vécue
Elle a vécut ses excès
Et ses décès
Ses chagrins
Et ses festins

Mais je pars sans regrets.

C'est vraiment pas mal, tu fais passer un bon paquet d'émotions par tes mots habilement choisis.
C'est toujours un plaisir de te lire, continue !

Merci !